Sénégal/ Le ministre de la Justice donne les raisons de la libération massive des détenus.

Aphone depuis le début de la série de libération entamée la semaine passée, le garde des sceaux a fait face hier, lundi 19 février, à la presse. Une communication axée sur la libération des détenus et la situation de certains qui sont toujours en détention.

Selon le ministre de la justice, accompagné des services de son ministère, comme le procureur général près de la cour d’appel de Dakar et le procureur de la République, 344 détenus ont été libérés et 272 sont en cours ” je tiens à préciser que 344 ont été libérés et 272, sont en cours” a annoncé Aissata Tall Sall.

Revenant sur les raisons de ces Libérations massives , le garde des d’informer que ces dernières” vont dans le sens de la décrispation et l’apaisement ” , avant d’ajouter “ce que nous sommes en train de faire , c’est bien réfléchi. Il y a pas des dossiers qui se traitent au cas par cas. On peut dire que tout est possible selon la loi et les éléments détenus”

Des libertés provisoires, à t-elle souligné, pour désengorger les prisons et lutter contre les longues détentions. « Le Sénégal doit se choisir un président de la République. Nous avons eu une scène politique agitée. Elle a failli porter atteinte à notre stabilité sociale. Le président République sait que la stabilité devrait être sauvegardée. Il a décidé de me donner des instructions afin de pacifier l’espace public. Cela vient conforter ce que nous étions entrain de faire , désengorger les prisons et lutter contre les longues détentions » a martelé Aissata Tall Sall.

Cependant, elle a précisé qu’il n’a jamais été question de libérer de façon massive et arbitraire. Il n’y a pas eu de porte ouverte pour libérer les personnes massivement. Le procureur ne libère pas, il dépend des institutions du juge qui ne reçoit pas des ordres. Rien de ce qui a été fait n’est venu en contravention de la loi. Les libérations ne sont pas arbitraires, ajoute t-elle.

Il faut noter que depuis la semaine passée, on fait face à une série de libération de détenus dits politiques, un terme que le ministre trouve inapproprié avec la situation des personnes arrêtées. Selon elle, toutes ces personnes ont été détenues car ils ont fait des délits. Ils ne sont pas des politiques.

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