Depuis sa nomination en tant que cheffe du gouvernement congolais, Judith Suminwa a intensifié ses efforts pour former un gouvernement efficace et réduit. Après plus de 22 jours de consultations, elle a récemment achevé de rencontrer les différents groupes politiques et acteurs de la société civile.
Lundi dernier, la Première Ministre a accueilli des représentants de la société civile, des syndicats, du conseil national des jeunes, de l’union de la presse, de l’association des professeurs et d’autres organisations. Ces rencontres ont permis à Suminwa de recueillir un large éventail d’opinions et de perspectives pour la composition du prochain gouvernement.
Une des ambitions principales de Judith Suminwa est de réduire la taille du gouvernement, limitant le nombre de membres à 45, y compris ministres et vice-ministres. Cette démarche vise à rationaliser les opérations gouvernementales et à favoriser une prise de décision plus efficace. De plus, Suminwa s’engage à promouvoir la parité homme-femme et à introduire de nouveaux visages dans la sphère politique, en accord avec les aspirations de Félix Tshisekedi.
Toutefois, cette volonté de renouvellement politique rencontre des résistances de la part de certains dirigeants de partis politiques, qui craignent d’être mis à l’écart. Une autre source de tension réside dans la place accordée à la société civile dans le nouveau gouvernement.
En parallèle, les regroupements politiques ont commencé à soumettre leurs listes de candidats, alimentant les spéculations sur la composition finale du gouvernement. Selon des proches de Félix Tshisekedi, le nouveau gouvernement pourrait être formé d’ici la fin du mois ou au début du mois de mai, au plus tard.
Les prochaines semaines seront donc cruciales pour déterminer la composition et les orientations du gouvernement congolais sous la direction de Judith Suminwa, alors que le pays continue sa marche vers le renouveau politique et la représentativité inclusive.
Christ Dianga MOUNGOULOU