Oumar Diémé, vétéran de 92 ans des guerres d’Indochine et d’Algérie, a marqué l’histoire en portant la flamme olympique lors de son passage à la Courneuve, une ville de banlieue parisienne. Cet hommage a souligné son engagement remarquable pour la reconnaissance des droits des soldats africains, les « tirailleurs sénégalais », en France.
Figure emblématique de la lutte pour les droits des anciens combattants africains, Oumar a reçu un accueil chaleureux en portant la flamme olympique, un geste symbolique de reconnaissance et d’honneur. Diémé, qui a consacré une grande partie de sa vie à défendre les droits des tirailleurs sénégalais, a été une voix déterminante dans la quête de justice pour ces soldats courageux.
Les tirailleurs sénégalais, recrutés pendant les deux guerres mondiales et d’autres conflits, ont longtemps été confrontés à des discriminations et des injustices. Oumar Diémé a été un fervent défenseur de leur cause, mettant en lumière les sacrifices et les contributions de ces soldats souvent négligés. Son combat a porté ses fruits l’année dernière, lorsqu’il a obtenu le droit de toucher sa pension de retraité tout en résidant au Sénégal, une victoire symbolique pour tous les tirailleurs sénégalais.
Après avoir passé des décennies en France, Oumar Diémé est retourné vivre au Sénégal, son pays d’origine, où il continue d’être une source d’inspiration et un symbole de dignité. Sa participation à la cérémonie de la flamme olympique témoigne de l’importance de son héritage et du respect qu’il inspire à la fois en France et au Sénégal.
En portant la flamme olympique, Diémé a rappelé à tous que la lutte pour la justice et la reconnaissance est une flamme qui continue de briller, illuminant le chemin pour les générations futures.
Christ DIANGA MOUNGOULOU