Une Nouvelle Ère pour le Mali, le Burkina Faso et le Niger
Dans un geste historique et porteur de promesses, les dirigeants militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont signé l’acte constitutif de la Confédération des États du Sahel (AES) ce samedi 6 juillet à Niamey. Cet accord, fruit de longues négociations et de collaborations renforcées, marque une nouvelle ère pour ces trois nations africaines en quête de stabilité, de sécurité et de développement.
Le général Tiani, le colonel Goïta et le capitaine Traoré, respectivement à la tête des États du Niger, du Mali et du Burkina Faso, se sont engagés à renforcer leur coopération dans divers domaines cruciaux. Pour la première année de cette confédération, c’est le Malien Assimi Goïta qui présidera aux destinées de l’AES, tandis que le Burkina Faso accueillera la première session parlementaire de cette nouvelle entité politique.
Lors de ce sommet inaugural, quatre documents fondamentaux ont été signés : le traité de création de la Confédération de l’AES, le règlement intérieur du collège des chefs d’État, le communiqué final, et la déclaration de Niamey. Ce dernier acte formelise notamment le retrait « irrévocable » des trois pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), une décision annoncée par le général Tiani.
Une Intégration Renforcée
La Confédération des États du Sahel se veut un modèle d’intégration régionale approfondie. Les dirigeants ont ainsi mis en avant la libre circulation des personnes et des biens comme une priorité. La création d’une force unifiée de l’AES et la mise en place d’un plan trilatéral permanent pour les actions militaires témoignent de leur détermination à lutter efficacement contre les menaces sécuritaires communes.
Sur le plan économique et social, les chefs d’État ont annoncé la création d’une banque d’investissement et la mise en place d’un fonds de stabilisation, visant à stimuler le développement économique et à répondre aux défis sociaux des populations. Cette initiative est vue comme une étape cruciale pour l’amélioration des conditions de vie dans la région.
Les trois nations ont souligné l’importance de parler d’une seule voix sur la scène internationale. Les conclusions des réunions antérieures à Bamako, Niamey et Ouagadougou ont été entérinées, posant ainsi les bases d’une diplomatie coordonnée et plus influente.
La création de la Confédération des États du Sahel intervient dans un contexte marqué par des défis sécuritaires et économiques importants. Les récentes crises politiques et les attaques terroristes ont accentué la nécessité d’une réponse collective et structurée. En formant l’AES, le Mali, le Burkina Faso et le Niger cherchent à mutualiser leurs ressources et à renforcer leur résilience face à ces menaces.
Cette confédération représente également une nouvelle opportunité pour les populations des trois pays. La promesse d’une intégration plus poussée et de projets communs de développement pourrait transformer la région en un pôle de stabilité et de croissance.
Christ DIANGA MOUNGOULOU
Dans un geste historique et porteur de promesses, les dirigeants militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont signé l’acte constitutif de la Confédération des États du Sahel (AES) ce samedi 6 juillet à Niamey. Cet accord, fruit de longues négociations et de collaborations renforcées, marque une nouvelle ère pour ces trois nations africaines en quête de stabilité, de sécurité et de développement.
Le général Tiani, le colonel Goïta et le capitaine Traoré, respectivement à la tête des États du Niger, du Mali et du Burkina Faso, se sont engagés à renforcer leur coopération dans divers domaines cruciaux. Pour la première année de cette confédération, c’est le Malien Assimi Goïta qui présidera aux destinées de l’AES, tandis que le Burkina Faso accueillera la première session parlementaire de cette nouvelle entité politique.
Lors de ce sommet inaugural, quatre documents fondamentaux ont été signés : le traité de création de la Confédération de l’AES, le règlement intérieur du collège des chefs d’État, le communiqué final, et la déclaration de Niamey. Ce dernier acte formelise notamment le retrait « irrévocable » des trois pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), une décision annoncée par le général Tiani.
Une Intégration Renforcée
La Confédération des États du Sahel se veut un modèle d’intégration régionale approfondie. Les dirigeants ont ainsi mis en avant la libre circulation des personnes et des biens comme une priorité. La création d’une force unifiée de l’AES et la mise en place d’un plan trilatéral permanent pour les actions militaires témoignent de leur détermination à lutter efficacement contre les menaces sécuritaires communes.
Sur le plan économique et social, les chefs d’État ont annoncé la création d’une banque d’investissement et la mise en place d’un fonds de stabilisation, visant à stimuler le développement économique et à répondre aux défis sociaux des populations. Cette initiative est vue comme une étape cruciale pour l’amélioration des conditions de vie dans la région.
Les trois nations ont souligné l’importance de parler d’une seule voix sur la scène internationale. Les conclusions des réunions antérieures à Bamako, Niamey et Ouagadougou ont été entérinées, posant ainsi les bases d’une diplomatie coordonnée et plus influente.
La création de la Confédération des États du Sahel intervient dans un contexte marqué par des défis sécuritaires et économiques importants. Les récentes crises politiques et les attaques terroristes ont accentué la nécessité d’une réponse collective et structurée. En formant l’AES, le Mali, le Burkina Faso et le Niger cherchent à mutualiser leurs ressources et à renforcer leur résilience face à ces menaces.
Cette confédération représente également une nouvelle opportunité pour les populations des trois pays. La promesse d’une intégration plus poussée et de projets communs de développement pourrait transformer la région en un pôle de stabilité et de croissance.
Christ DIANGA MOUNGOULOU