Renforcement des Liens Algéro-Sénégalais à Travers l’Agriculture
Dans le cadre d’un engagement renouvelé pour le développement socio-économique, les anciens étudiants et stagiaires sénégalais formés en Algérie se sont réunis pour discuter de l’avenir de l’agriculture dans leur pays. Le président du conseil mondial des investissements et des affaires ayant son Siège à Londres), et Ambassadeur Spacial de UNASDG, Dr Idrissa Doucouré, lui-même membre de l’association des anciens étudiants et stagiaires sénégalais en Algérie, a ouvert la rencontre en soulignant l’impact significatif de cette formation sur le développement des compétences locales, en particulier dans le secteur agricole.
Avec plus de 400 cadres formés dans divers domaines, dont une grande partie dans l’agriculture, l’association est devenue un pivot central dans l’évolution des secteurs clés de développement du Sénégal. Le retour de ces cadres formés en Algérie enrichit non seulement le secteur agricole sénégalais, mais aussi des secteurs connexes tels que les hydrocarbures, les transports publics, influant directement sur la production locale et autres ressources vitales.
L’intérêt marqué pour l’agriculture lors de cette assemblée de haut niveau n’est pas fortuit. Les nouvelles autorités politiques sénégalaises envisagent de transformer l’agriculture en moteur de croissance économique. Dans cette optique, l’association envisage de jouer un rôle crucial, en utilisant son réseau et ses compétences pour soutenir cette ambition, mais aussi un renforcement de la coopération bilatérale avec l’Algerie. Leur objectif est clair : atteindre la souveraineté alimentaire et faire de l’agriculture une source majeure d’emploi et de richesse.
La coopération avec l’Algérie est également au cœur de cette stratégie de développement. Récemment, l’installation de la Banque Nationale d’Algérie au Sénégal marque un pas significatif vers un soutien accru dans le financement de l’économie sénégalaise. Ce partenariat est vu comme une opportunité d’intégrer des technologies avancées et des connaissances spécialisées acquises par les Sénégalais en Algérie, permettant ainsi une contribution significative au développement agricole du pays.
Les pays du Maghreb, et notamment y compris le Maroc mais aussi l’Afrique du Sud, offrent des modèles agricoles qui pourraient inspirer le Sénégal. L’adoption de ces modèles, appelés ailleurs « Modèle d’Agregation Agricole « pourrait accélérer les progrès vers les objectifs fixés sans avoir à “recréer la roue”. L’expérience accumulée et les succès enregistrés dans ces pays pourraient donc servir de guide précieux pour le Sénégal dans sa quête de développement agricole durable et rentable.
En somme, le lien entre la formation des cadres sénégalais en Algérie et l’évolution des secteurs vitaux au Sénégal est un exemple éloquent de la manière dont l’éducation et la coopération internationale peuvent servir de catalyseurs pour le développement économique et social. Avec une vision claire et une collaboration étroite, le Sénégal semble bien placé pour transformer son secteur agricole et réaliser ses ambitions de croissance et d’autonomie alimentaire.