Dans une décision politique majeure, le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, sera désormais autoritaire directe de tous les ministres. Cette restructuration, effective dès début avril, a suscité des réactions variées au sein de la classe politique sénégalaise.
L’annonce de cette réorganisation intervient dans un contexte de rupture avec l’ancien régime. Mais certains observateurs politiques y voient une tentative de renforcer le pouvoir du Premier ministre et de recentrer l’exécutif autour de sa personne.
Cette décision a également entraîné des réactions mitigées au sein de l’ancienne classe politique du pays. Alors que certains saluent cette mesure comme un moyen de rationaliser l’action gouvernementale et d’accroître l’efficacité administrative, d’autres la perçoivent comme une centralisation excessive du pouvoir entre les mains du Premier ministre.
« Ousmane Sonko, arrivé au pouvoir avec une promesse de changement et de réforme, cherche visiblement à affirmer son autorité et à imprimer sa marque sur la gouvernance du pays. Cependant, il devra naviguer avec prudence pour éviter de susciter des tensions supplémentaires au sein de la classe politique sénégalaise et de la société civile. » a déclaré cheikh Oumar activiste sénégalais.
Cette réorganisation gouvernementale soulève également des questions quant à l’équilibre des pouvoirs au sein de l’exécutif et à l’indépendance des différents ministères. Il reste à voir comment cette nouvelle structure affectera la prise de décision au sein du gouvernement et l’efficacité de l’administration publique sénégalaise dans les mois à venir.
Christ Dianga MOUNGOULOU